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mercredi 9 juin 2010

Trophée d’endurance O3Z de Dijon Prénois, les 4, 5, 6 juin 2010.

Trophée d’endurance O3Z de Dijon Prénois
Les 4, 5, 6 juin 2010.

Ce week end, c’est écrit une belle page de GRAND souvenir.

Tout a commencé par une organisation un peu à l’arrache.
Pour moi : un allé retour dans e Var. Oliv’ lui s’est occupé de sa « tite » Laure et de son bébé qui est proche d’arriver..!!

C’est donc en 2 heures que nous préparons le matos, et que nous chargeons le Camping car.
Pour l’histoire, Bébère descend sans sa moto, car trop loin en liste d’attente pour la course des Rookies !!

21h, le départ.
Nous galérons un chouille sur la route pour arriver sur le circuit à 3h précise.
On se gare en quadruple file histoire de dormir quelques heures avant le lancement des hostilités.

8 heures le 4 juin.
Nous trouvons vite fait une chouette place cachée entre une citerne de Pompiers, les chiottes et un barnum constitué de pilotes et d’un pompier bien sympa.

On déballe vite fait quelques fringues et les motos pour la 1ère séance d’essais libre …
Et là, c’est …LE GRAND HUIT en pire.
Nous ne connaissons pas le circuit, et nous n’imaginions pas que les reliefs étaient si prononcés.
Je me fais peur à chaque virage, plus les tours passent et plus je suis surpris par le virage suivant … c’est fou mais grisants à la fois. (bilan 1’52, et ça paraît fatigant …)

Après la séance, le Contrôle Technique passe à la vitesse de la lumière, rien à redire, tout est parfait !!! (même les beaux N° 95 du Kawa d’Oliv’)
Bébère sera omniprésent et fort heureusement, pour nous aider à ce que tout cool tout seul.
Ensuite montage rapide du Barnum, et rangement du matos.
Tout est à sa place et chacun sais ce qu’il y à faire, nous commençons à être bien rodé sur le sujet.

La 2ème et 3ème séance nous permet d’être moins surpris par la rapidité et difficultés du circuit.
Les meilleurs temps de la journée sont couvert en 1’42 pour nous deux.

L’objectif avoué le soir même autour d’une bière sera d’abord de finir le week-end sous la barre des 1’40 et ne pas être dernier sur l’endurance !

Le lendemain : qualif.
Je suis le pilote jaune….Oliv’, la force rouge !
Je pars et améliore en 1’41 sur la 1ere qualif.
Oliv’, a qui je ne manque pas de dire qu’il doit faire aussi bien, me rends l’appareil en claquant un gros 1’38 dès son 1er essais.
Il progresse vite et me mets la pression pour la suite des événements.

La deuxième qualif me permet d’améliorer à nouveau en 1’40, et le meilleur temps de la 1ère qualif d’Oliv’ ne sera pas égalé.

Verdict : 47éme équipage au départ sur 49… Honorable pour une découverte… Nous sommes qualifiés pour la suite du programme et c’est le principal !

Comment cela se passe :
Départ type, 24 heures du Mans, avec les pilotes d’un coté qui courent rejoindre les motos de l’autre garés en épis.
Je m’y colle avec plaisir… (Cela avait été planifié avant le week-end…)

C’est parti pour le tour de formation sans chauffer les pneus… impossible de passer les chauffante vue la démul mise pour la course…

Je profite donc du tour de mise en grille et des deux tours de formation pour les chauffer.
J’espère qu’ils seront à température, place la moto sur le départ.
Oliv’ me la tien… (la moto)
On attend quelques instants que tout soit prêt, et quand le drapeau tricolore se mets à galoper, j’en fais autant pour récupérer ma machine.
Je fais un super départ. Et gagne après le 1er virage une petite dizaine de places.
Je reste prudent le premier tour, cherche à prendre un bon rythme, et me cale derriere un chouette CBR tout jaune.
Je descends vite mes temps en 1’38 régul, ne fatigue pas, et commence après 40 minutes de course à reprendre des pilotes qui doivent d’avantage souffrir…
Mon meilleur tour au terme de cette heure qui est passée à une vitesse folle sera d’un gros 36…
Au panneau Box, je rentre donc avec un moral au beau fixe, persuadé que le résultat suivra…
Nous sommes à ce moment 40 ème.

Oliv’ part et enchaine les tours régul en gros 36 / 37, et claque un 1’35’4 de derrière les fagots.
Je suis fou, tout roule pour le mieux.
Je décide d’aller l’encourager dans la ligne droite quand on me dit qu’il ne passe plus depuis 3 minutes. (Je veux bien qu’il ai ralenti mais quand même !!!)
Safety car, on nous annonce que le pilote tombé va bien… nous espérons tous que lui et la machine sont sans trop de bobos …
Nous en somme alors pour presque 30 minutes d’attente avant de voir arriver le transpondeur seul avec Geoffrey qui tente de me rassurer sur l’état d’Olivier.

Je repars et reste sur un petit rythme en 1’39 et 1’40.
J’ai un peut de mal et me remettre dans un bon rythme jusqu’à ce que je vois dans la ligne droite des stands, une espèce d’acharné qui tendait les bras avec un panneau qui me disait que tout était OK.
Olivier venait de me redonner le moral et je suis reparti comme en 40.
Les chronos s’améliorent à nouveau, et malgré une légère douleur dans le pied droit, conserve un temps régul en 37… avec un tour en 1’35’8. Celui là, c’est pour Pifou et DaddYo !!!
J’ai la banane sous mon casque.
Je vois que malgré les contraintes mises sur le pneu avant dans bon nombre de virages, et la façon dont certains me déboitent encore, la moto tient, et qu’il n’y a pas de raison qu’elle tienne au pavé pour certains et pas pour moi.

Je rentre au box au bout de ma deuxième heure sur la moto, avec la pèche… (J’ai d’ailleurs l’impression que plus on roule vite sur ce circuit, et moins on fatigue !?)

Je ne sais pas ce qu’il va se passer à ce moment.
Dois-je rentrer dans le box ? Oliv’ va repartir avec ma moto ou la sienne ???
Sachant qu’il n’a jamais roulé avec un sélecteur qui ne soit pas inversé ….
Enfin, je fini par comprendre que Bébère a sorti le grand jeu.
Il a réussi à réparer la moto, la faire repasser au contrôle technique et préparer mon arriver dans le stand.
Y’a pas a chier, quand on a de vrais mécanos dans l’équipe, ça aide grave !!!

Oliv’ repart pour 45minutes de course sans être certain de terminer.
Entre fatigue, appréhension envie de passer le drapeau a damier et morale dans les chaussettes, je comprends qu’il doute de lui à ce moment là.

Malgré tout, et de manière quasi héroïque, il reprend la piste avec une belle érosion à la hanche, enchaine les tours en 40 et ceux, malgré les doutes qui persistent.
Nous l’encourageons autant que possible pour qu’il termine la course.
Il se dépouille pour rester concentré et lutter contre la fatigue et quelques courbatures.

Dans l’histoire, nous auront réussis gagner une place pour finir 47 ème, devant un abandon et un équipage….

L’objectif est largement atteint…..
Les 1’39 visés auront largement été dépassés et ne pas finir dernier dans des conditions dingue… représente une belle victoire pour l’équipe.

C’est les yeux remplis de larmes et de sueur que nous célèbrerons cette belle course…

Pour tout ça, je tiens à remercier Sophie et Geoffroy de leur aide précieuse, sans qui tout n’aurait probablement pas si bien marché.
Merci à Drum pour ton pignon…. Même si je n’avais pas encore la démul idéal… m’a permis de progresser sérieusement.
A Pifou et DaddYo pour leurs conseils et encouragements…
A Bébère qui nous aura soutenu tout ce week-end ; aura réalisé un superbe travail de mécanique… et nous a permis de réaliser un bien belle course.
Et enfin et surtout, Oliv’, qui m’a permis de me dépasser sur ce tracé pas simple mais tellement kiffant.
A Oliv’, qui malgré ça chute se sera relevé, et aura continué à rouler pour clôturer la course de manière tout a fait honorable.

A ce que c’est bon tout ça !!!

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