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samedi 12 juin 2010

Endurance O3z de Dijon les 4, 5 et 6 Juin 2010

A mon tours je m y colle avec un peu de retard, mon planning est chargé avec la naissance qui arrive Jeudi donc pas beaucoup de temps .


Le 03/06

Apres une prepa a l arrache en 1h30 detemps et un chargement express du matos,nous voila en route pour Dijon. Arrvivé sur les lieux a 3 h du mat. Une petite nuit nous attends avant le grand saut et la decouverte de ce circuit mythique .

Le 04/06

Reveille difficile et hop je saute dans la combarde pour la decouverte du circuit .

Je me lance derriere mon acolyte sur la 1er seance d’essai libre et la je decouvre un circuit de malade comme j’en ai encore jamais vu, ca tourne tout le temps et ca monte ,ca descend, virage aveugle etc … La bannae dans le casque ( c’est un circuit de malade )
Apres quelques tours de reperages , je retrouve Larig et bebere pour le debrifing .

Verdict , on c est trainé grave (1’50 )mais c etait tellement bon .

Apres cette seance nouvelle etape du WE le contrôle technique , final elle aura été simple formalité et hop 5 min et les 2 motos sont OK.

On repartira l apres mdi pour descendre ces chronos plus que mediocres.
Je part toujours derriere Larig et commence a memorisé le circuitt et apparrament plus vite que lui, je me retrouve géné , « mais qu est ce qu il ce passe il a un probleme »???

Je suis super content ca fait tellement longtemps que je me suis pas bagaré avec lui .

Les sensations de la l’apres midi seront bonne et apres avec taquiner mon Larigou et passé de bon moment d arsouille.La 3eme et derniere seance d essai la fin de journée et encourageante et prometteuse pour la suite avec des chronos qui n ont cessé de descendre pour finir a la barre de 1’42.


Le lendemain,

En route pour les choses serieuses apres une bonne nuit de revision du tracé.

Départ pour ma premiere seance qualif avec la pression ( le bougre vient de descendre de 3’ ).

Le temps est idéal, je pars donc tranquille pour roder les pneus neufs et essai de m’appliquer un max sur les traj et les point de reperes sans trop me fatiguer.

Je ferais la seance sur un bon rythme pour jaugé mon physique a mon avis faible ( aucune prepa )pour une endurance.

Bilan a la sortie de cette seance plus que positve pour moi avec un 1’38, alors que j avais le sentiment d avoir moins forcé et d’avoir roulé moins vite que la veille.
C est vraiment un circuit de dingue , avec l impression que plus on roule vite moins on se fatigue.

La seance qualif de l apres midi approche, et plus l heure avance, plus la tempreature monte, cest insuportable.
Je decide donc de rouler pour rouler et essaye de garde le rythme du matin et travaillé les détails et si possible ameliorer les chronos.
Je me rend vite a l évidence il fait trop chaud, je suis sec comme un gant au soleil au bout de 4tr. Je decide de sortit et ne pas insisté.
Les chronos seront stable .

Le 06/06

Lever ultra tot apres une courte nuit ( aiie ca pique les yeux) pour recuperer notre box et preparer tous le matos .

8h30
La mise en grille et montée de la pression

8h45
Départ type, 24 heures du Mans, avec les pilotes d’un coté qui courent rejoindre les motos de l’autre garés en épis.Je tiendrai la moto de Larig (Cela avait été planifié …) avec un stress enorme ; la moto vacille de droite a gauche …

Le drapeau tricolore traverse la piste et c’est parti pour 3h45 de plaisir, de joie et de souffrance.

Apres un départ canon de Larig, il gagne après le 1er virage une petite dizaine de places.
Il est est dans un super rythme ( 1’38 regul ) .le coquin il en a gardé sous le poigné.

Arrive la fin du premier relais, je me prepare et me pose tout un tas de question (trop peut etre)
Il arrive, je suis sur la meule prêt a partir .
Le porteur de transpondeur se débrouille comme un chef pour une 1er fois, super relais , rapide et sans accroc.
Je part donc dans la meute en rentrant sur la ligne droite ou je vois débouler les fauves.

Je vais reussir a prendre la roue d un autre ZX6 , et me collé a lui avec l objectif de ne pas le laché.
Se sera chose faite au bout de 4/5 tours je me retrouve plus vite que lui, et le depasse meme assez facilement .
Le declic se fait et je continue d augmenter le rythme sans aucun sentiment de fatigue bien au contraire j ai l impression de ne pas rouler plus vite et de moins me fatiguer que la veille.

Apres quelques tours je reussi a ramarer 2 autres pilotes, et la une arsouille terrible va commencé avec l un d entre eux (n°221) sur plus d une dizaines de tours, ca passe, ca repasse ; les freins… , je suis super content et prend un plaisir d enfer, puis vient un moment ou je suis un peu plus vite que lui il me ralenti legerement,
Je suis dans ca roue, avant le gauche du raccordement, ( je passe, je passe pas je me degonfle ) .Je decide de lui faire les freins au droite qui monte pour enfin le distancer dans la partie rapide et la ligne droite.

Et la c est la m…. trop a la corde je met un filet de gaz en trop et un peu plus tot et c est la perte de l arriere ,decollage, atterisage sur la hanche au bout de 1h45.

Les questions s enchainent dans ma tete alors que j ai pas encore fini de faire mes roulébouler .
La course est fini, pourra t on repartir, et que je pourrai roule sur la moto de Larig , arriverons nous a atteindre l objectifs secret du We .

Je me releve a la vitesse de l eclair et cherche la moto a droite, a gauche,a non elle est derriere moi, le commissaire est deja en train de la sortir .
Maintenant un interminable attente s engage, j ai rien c est le principal, je check la moto, c est pareil en visu, elle est reparable rapidement. (Super on pourra repartir )

Il vont donc mettre plus de 30min a me ramener au box .
Enfin j arrive au box, on saute sur le transpondeur et voila Larig qui repart sans meme avoir pu le voir .

Bilan rapide avec Bebere.Ca va pas trop de bobos,

Allez Bebere au boulot, on repare.
Quelques morceau de schotch plus tard et une poigne de frein changer, on redemarre et je vais valider la moto dans les paddock avant le repassage du contrôle technique.
Le commisaire nous valide tous ca. COOL on peut repartir ;

Il me reste 10min pour souffler et digerer mon entrée dans le top 10 de la gauffre et la perte de 10 place au classement general

On discute et la on m’annonce notre position et mes chronos avant la chute et je devient comme un dingue . On etait 35 eme et je roulais en 1’35 regul .

La fin du relais arrive, je repart donc tranquilou les 1er tours pour valider la moto pilote .
et le pour 57min precise a la pendule .

Je me rends compte tout va bien mais que le temps qui reste va etre long. Il va falloir gerer et ne pas recommencer cette erreur .

Je reprend donc un rythme ou je me sens a laise pour tenir 1heure avec mon petit physique .

Je vois au bout de quelques tours le panneautage en 39/40 regul, je suis super content , j ai pu repartir, je roule avec une douleur a la hanche qui au fil des tours m handicappe dans les droites.
Il faut finir et je doit ratraper ma boulette.
Je vois arriver au panneautage un petit gars qui saute partout, c est mon Larig .

L’emotion m envahit, il reste 9min et c est de la torture, puis un trous noir arrive jusqu’ a 3 min de la fin ( je me suis peut etre arreter sur le bord de la piste )
Je vais y arrivé plus que 3 tours….

Puis le drapeau a damier est agité et la l’emotion monte d un crant, la larme a l’oeil , j ai reussi a passé sur la ligne.

On a rempli notre contrat on a fini, chose que quelques heures auparavant j imaginai difficile.

Je suis epuisé, j arrive au box avec les yeux pleins de larmes un sentiment de bonheur et de joie, et surtout de douleurs.

Bilan de ce we de folie, avec une banane enorme malgres la chute et la perte de 45min

On a remplit notre contrat et nos objectif secret du WE qui etait de finir, et pas dernier et sous la barre des 1’39.
Dans l’histoire, nous auront réussis gagner une place pour finir 46 ème, sur 49

Je tient a remercie mes deux comperes et surtout Sophie et Geoffrey qui nous on apporté une aide precieuse tout le WE sans qui rien aurait pu se faire, ainsi que Adeline, Aurelien pour leur bonne Humeur , et la toute la famillia du THT qui comme a son habitude apporte plein de bonne humeur et de bon conseil.

Rendez vous en septembre a Ledenon.

mercredi 9 juin 2010

Trophée d’endurance O3Z de Dijon Prénois, les 4, 5, 6 juin 2010.

Trophée d’endurance O3Z de Dijon Prénois
Les 4, 5, 6 juin 2010.

Ce week end, c’est écrit une belle page de GRAND souvenir.

Tout a commencé par une organisation un peu à l’arrache.
Pour moi : un allé retour dans e Var. Oliv’ lui s’est occupé de sa « tite » Laure et de son bébé qui est proche d’arriver..!!

C’est donc en 2 heures que nous préparons le matos, et que nous chargeons le Camping car.
Pour l’histoire, Bébère descend sans sa moto, car trop loin en liste d’attente pour la course des Rookies !!

21h, le départ.
Nous galérons un chouille sur la route pour arriver sur le circuit à 3h précise.
On se gare en quadruple file histoire de dormir quelques heures avant le lancement des hostilités.

8 heures le 4 juin.
Nous trouvons vite fait une chouette place cachée entre une citerne de Pompiers, les chiottes et un barnum constitué de pilotes et d’un pompier bien sympa.

On déballe vite fait quelques fringues et les motos pour la 1ère séance d’essais libre …
Et là, c’est …LE GRAND HUIT en pire.
Nous ne connaissons pas le circuit, et nous n’imaginions pas que les reliefs étaient si prononcés.
Je me fais peur à chaque virage, plus les tours passent et plus je suis surpris par le virage suivant … c’est fou mais grisants à la fois. (bilan 1’52, et ça paraît fatigant …)

Après la séance, le Contrôle Technique passe à la vitesse de la lumière, rien à redire, tout est parfait !!! (même les beaux N° 95 du Kawa d’Oliv’)
Bébère sera omniprésent et fort heureusement, pour nous aider à ce que tout cool tout seul.
Ensuite montage rapide du Barnum, et rangement du matos.
Tout est à sa place et chacun sais ce qu’il y à faire, nous commençons à être bien rodé sur le sujet.

La 2ème et 3ème séance nous permet d’être moins surpris par la rapidité et difficultés du circuit.
Les meilleurs temps de la journée sont couvert en 1’42 pour nous deux.

L’objectif avoué le soir même autour d’une bière sera d’abord de finir le week-end sous la barre des 1’40 et ne pas être dernier sur l’endurance !

Le lendemain : qualif.
Je suis le pilote jaune….Oliv’, la force rouge !
Je pars et améliore en 1’41 sur la 1ere qualif.
Oliv’, a qui je ne manque pas de dire qu’il doit faire aussi bien, me rends l’appareil en claquant un gros 1’38 dès son 1er essais.
Il progresse vite et me mets la pression pour la suite des événements.

La deuxième qualif me permet d’améliorer à nouveau en 1’40, et le meilleur temps de la 1ère qualif d’Oliv’ ne sera pas égalé.

Verdict : 47éme équipage au départ sur 49… Honorable pour une découverte… Nous sommes qualifiés pour la suite du programme et c’est le principal !

Comment cela se passe :
Départ type, 24 heures du Mans, avec les pilotes d’un coté qui courent rejoindre les motos de l’autre garés en épis.
Je m’y colle avec plaisir… (Cela avait été planifié avant le week-end…)

C’est parti pour le tour de formation sans chauffer les pneus… impossible de passer les chauffante vue la démul mise pour la course…

Je profite donc du tour de mise en grille et des deux tours de formation pour les chauffer.
J’espère qu’ils seront à température, place la moto sur le départ.
Oliv’ me la tien… (la moto)
On attend quelques instants que tout soit prêt, et quand le drapeau tricolore se mets à galoper, j’en fais autant pour récupérer ma machine.
Je fais un super départ. Et gagne après le 1er virage une petite dizaine de places.
Je reste prudent le premier tour, cherche à prendre un bon rythme, et me cale derriere un chouette CBR tout jaune.
Je descends vite mes temps en 1’38 régul, ne fatigue pas, et commence après 40 minutes de course à reprendre des pilotes qui doivent d’avantage souffrir…
Mon meilleur tour au terme de cette heure qui est passée à une vitesse folle sera d’un gros 36…
Au panneau Box, je rentre donc avec un moral au beau fixe, persuadé que le résultat suivra…
Nous sommes à ce moment 40 ème.

Oliv’ part et enchaine les tours régul en gros 36 / 37, et claque un 1’35’4 de derrière les fagots.
Je suis fou, tout roule pour le mieux.
Je décide d’aller l’encourager dans la ligne droite quand on me dit qu’il ne passe plus depuis 3 minutes. (Je veux bien qu’il ai ralenti mais quand même !!!)
Safety car, on nous annonce que le pilote tombé va bien… nous espérons tous que lui et la machine sont sans trop de bobos …
Nous en somme alors pour presque 30 minutes d’attente avant de voir arriver le transpondeur seul avec Geoffrey qui tente de me rassurer sur l’état d’Olivier.

Je repars et reste sur un petit rythme en 1’39 et 1’40.
J’ai un peut de mal et me remettre dans un bon rythme jusqu’à ce que je vois dans la ligne droite des stands, une espèce d’acharné qui tendait les bras avec un panneau qui me disait que tout était OK.
Olivier venait de me redonner le moral et je suis reparti comme en 40.
Les chronos s’améliorent à nouveau, et malgré une légère douleur dans le pied droit, conserve un temps régul en 37… avec un tour en 1’35’8. Celui là, c’est pour Pifou et DaddYo !!!
J’ai la banane sous mon casque.
Je vois que malgré les contraintes mises sur le pneu avant dans bon nombre de virages, et la façon dont certains me déboitent encore, la moto tient, et qu’il n’y a pas de raison qu’elle tienne au pavé pour certains et pas pour moi.

Je rentre au box au bout de ma deuxième heure sur la moto, avec la pèche… (J’ai d’ailleurs l’impression que plus on roule vite sur ce circuit, et moins on fatigue !?)

Je ne sais pas ce qu’il va se passer à ce moment.
Dois-je rentrer dans le box ? Oliv’ va repartir avec ma moto ou la sienne ???
Sachant qu’il n’a jamais roulé avec un sélecteur qui ne soit pas inversé ….
Enfin, je fini par comprendre que Bébère a sorti le grand jeu.
Il a réussi à réparer la moto, la faire repasser au contrôle technique et préparer mon arriver dans le stand.
Y’a pas a chier, quand on a de vrais mécanos dans l’équipe, ça aide grave !!!

Oliv’ repart pour 45minutes de course sans être certain de terminer.
Entre fatigue, appréhension envie de passer le drapeau a damier et morale dans les chaussettes, je comprends qu’il doute de lui à ce moment là.

Malgré tout, et de manière quasi héroïque, il reprend la piste avec une belle érosion à la hanche, enchaine les tours en 40 et ceux, malgré les doutes qui persistent.
Nous l’encourageons autant que possible pour qu’il termine la course.
Il se dépouille pour rester concentré et lutter contre la fatigue et quelques courbatures.

Dans l’histoire, nous auront réussis gagner une place pour finir 47 ème, devant un abandon et un équipage….

L’objectif est largement atteint…..
Les 1’39 visés auront largement été dépassés et ne pas finir dernier dans des conditions dingue… représente une belle victoire pour l’équipe.

C’est les yeux remplis de larmes et de sueur que nous célèbrerons cette belle course…

Pour tout ça, je tiens à remercier Sophie et Geoffroy de leur aide précieuse, sans qui tout n’aurait probablement pas si bien marché.
Merci à Drum pour ton pignon…. Même si je n’avais pas encore la démul idéal… m’a permis de progresser sérieusement.
A Pifou et DaddYo pour leurs conseils et encouragements…
A Bébère qui nous aura soutenu tout ce week-end ; aura réalisé un superbe travail de mécanique… et nous a permis de réaliser un bien belle course.
Et enfin et surtout, Oliv’, qui m’a permis de me dépasser sur ce tracé pas simple mais tellement kiffant.
A Oliv’, qui malgré ça chute se sera relevé, et aura continué à rouler pour clôturer la course de manière tout a fait honorable.

A ce que c’est bon tout ça !!!